Textes "Spectacles Vivants" Textes des Reportages |
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SUJET SUR ERIC ET RAMZY ( première apparition télé ) Spectacle poursuit sa mission - ô combien importante pour la sauvegarde de l'univers - en vous invitant une fois de plus à découvrir de nouveaux talents comiques. Car oui, rire, c'est important! Manger aussi, enfin, je crois, mais ça n'a rien à voir avec le sujet... Encore que... à écouter les deux zozos qui suivent, c'est pas évident! Bon, bref, cette fois, c'est Eric et Ramzy qui s'y collent, interviewés par notre envoyé spécial Jacques Pary. Que d'émotions de le retrouver ainsi dans la peau d'un journaliste de choc! Si seulement il avait pu éviter de se prendre pour le détective Philippe Marlowe... ( sujet - voix off ) Mon pétard en poche, je suis parti à la recherche d'Eric et Ramzy, deux humoristes qui viennent de Montigny-en-Cormeilles. De la banlieue parisienne, quoi. Vous voyez le genre... On les a vu traîner en février 96 au Bec-Fin, un café-théâtre parisien. J'ai suivi ensuite leur piste jusqu'au théâtre Trévise, puis dans une radio appelée Nova et même à MCM, avant d'échouer dans une salle de spectacle avec Élie et Dieudonné. II parait qu'Eric et Ramzy étaient dans la première partie de leur show, il y a quelques jours. Trop tard, je les ai loupés. Enfin, j'ai quand même pu retrouver leur trace au Splendid. Facile de le repérer, ils y sont presque chaque soir! J'ai un plan : je vais me faire passer pour un journaliste. II est près de minuit et ça se passe comme sur des roulettes. Ils ont mordu à l'hameçon! Croyez-moi, cette rencontre fut un électrochoc... et je me propose de la redécouvrir avec vous, parce que là, franchement, je n'en ai gardé qu'un vague souvenir, c'est sans doute dû à l'effaceur de mémoire des « men in black »... ( animatrice ) non, Jacques, c'est plutôt la boisson! ( itv ) Voilà, la mission est terminée! Vous savez comment ça se passe après : on traîne dans son lit avec un mal de tête carabiné, et le vague souvenir d’un grand moment de convivialité, d’intimité et d’émotions partagées. Un moment que vous aussi vous pouvez vivre le soir à 22h au Splendid. Enfin, ça, c’est la version officielle.
Salut! Cette semaine Patrick Dupond se dévoile dans votre magazine A L'AFFICHE. Mais vous retrouverez également des nouvelles du monde du spectacle. Le plus grand danseur français, je veux bien entendu parler de Patrick Dupond, est aujourd'hui au centre d'une vidéo qui retrace sa destinée. Vous découvrez ainsi l'enfant prodige et surdoué, à la vie comme à la scène, entouré de tous ceux qui l'aiment et travaillent avec lui. Extraits de spectacle, témoignages et documents composent ce portrait qui vous donnera l'occasion de voir le virtuose de la danse au travail. Et pour vous en donner un avant-goût, Spectacle a rencontré l'étoile. Patrick Dupond est entré à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris à l'âge de 11 ans. Mais comment décide t-on de devenir danseur et d'embrasser une carrière aussi atypique? (interview) Patrick Dupond travaille sans relâche, avec beaucoup de détermination. Sa volonté d'y arriver est telle qu'à seulement 17 ans il s'impose comme l'un des meilleurs danseurs au monde. On le compare déjà à Noureev ou à Baryshnikov. Sur scène, il rivalise de prouesses et danse avec instinct et une facilité étonnante. (itv) L'étoile montante séduit tellement que les plus grands chorégraphes lui écrivent des ballets. II collabore avec Roland Petit, Robert Wilson, Maurice Béjart, Odile Duboc, Alvin Alley ou John Neumeier. Tous lui ont apporté énormément. (itv) En 1988, il aborde une nouvelle étape dans sa carrière et devient directeur artistique du Ballet français de Nancy. II en profite pour donner leur chance à de jeunes chorégraphes et parvient en plus à placer la compagnie au tout premier plan mondial. Puis, il se retrouve directeur de la danse à l'Opéra de Paris auquel il insuffle son dynamisme. Parallèlement, le 7ème art commence à faire appel à lui. II joue notamment aux côtés d'Alain Delon dans "Dancing machine". (itv) Aujourd'hui, Patrick Dupond a envie de s'orienter davantage vers le cinéma. II faut dire qu'il n'a pas envie de tricher avec son âge. II sait qu'on ne reste pas danseur toute sa vie et qu'il devra s'arrêter un jour. ( itv ) Ainsi Patrick Dupond est plutôt confiant en son avenir. Son one-man-show est en préparation et les propositions de rôles se multiplient. Toujours aussi passionné, énergique et débordant de vie, le danseur étoile risque fort de briller encore longtemps au firmament.
Le Théàtre National de Chaillot accueille depuis fin septembre un nouveau Cyrano signé Jérôme Savary, dont on ne compte plus les mises en scène à grand spectacle. Après une première adaptation il y a 15 ans avec Jacques Weber, il propose aujourd'hui une autre vision de la pièce. Cette fois, c'est Francis Huster qui endosse l'habit du héros poétique et romantique. Pour spectacle, le comédien lève un coin de voile sur ce personnage plus ambigu qu'il n'y parait. ( sujet cyrano - voix off ) Depuis cent ans, "Cyrano de Bergerac" est l'une des pièces les plus populaires du répertoire. Et il faut croire que ce personnage fascine toujours autant les comédiens. Pas étonnant, c'est un rôle... unique. (itv). Nombreux sont ceux qui ont dit la tirade du nez, en commençant par Coquelin qui fut en 1897 son premier interprète. Depuis, Jean Piat, Jean-Claude Drouot, Jean Marais, Jean-Paul Belmondo ou bien encore Gérard Depardieu ont endossé le rôle. Et à chaque fois, ils ont apporté quelque chose de nouveau au personnage. II faut dire qu'on n'arrête pas de lui trouver de nouvelles facettes à ce Cyrano. (itv). Ce qui fait la force d'un personnage comme Cyrano, c'est donc son ambiguïté. II y a 100 ans, Coquelin avait gommé les aspects négatifs du personnage pour donner une lecture de la pièce plus légère, plus nationaliste et franchouillarde. Du coup, la presse a longtemps détesté "Cyrano de Bergerac". Pourtant, derrière cette pièce se cache une oeuvre humaniste, et antiguerre, non dénuée d'une certaine cruauté. (itv). Aujourd'hui,
"Cyrano de Bergerac" est enfin apprécié à sa juste valeur et
on redécouvre sans cesse avec plaisir ce texte superbe. Le gascon n'est
pas prêt de remballer son épée.
LE FESTIVAL
DE COGNAC |
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